« Ce qu’il y a de plus profond en l’homme, c’est la peau. » Paul Valéry
Enveloppe de notre corps, la peau est un organe à part entière. Elle nous protège de l’environnement extérieur par son rôle mécanique, son rôle de barrière et son rôle protecteur contre les rayonnements solaires. Elle est aussi un organe du toucher qui nous renseigne sur le chaud, le froid, la texture des objets et leur présence. Elle a aussi un rôle social, elle est le révélateur de nos émotions (on rougit, on transpire).
Même si aucune étude ne le démontre clairement, il est évident qu’il existe une relation entre le psychisme et la peau. Des troubles psychiques ou des mal-êtres peuvent avoir un retentissement sur la santé de notre peau.
Nous savons que les verrues sont provoquées par les papillomavirus et que leur apparition va dépendre de l’état de nos réponses immunitaires. Les patients transplantés à qui l’on administre des traitements immunosuppresseurs et les patients sidéens sont particulièrement touchés par le développement de verrues.
Mais, être contaminé par un papillomavirus ne signifie pas forcément que vous allez avoir une verrue. Et , à l’inverse, quand on est guéri de ces verrues, on reste porteur du papillomavirus. C’est donc bien la réponse immunitaire qui est en jeu dans le développement et la guérison des verrues. A voir le nombre de remèdes de grand-mères et autres stratagèmes pour faire disparaitre les verrues, il semble évident que la psychologie doit jouer un rôle non négligeable dans la réponse immunitaire qui permet de faire disparaitre la verrue. Car, il semble bien que ce soit de cela qu’il s’agisse.
En conclusion, soigner sa peau, c’est soigner son corps pour aller vers plus de bien-être.